Les derniers moments dans la ville de Munich

 

- La suite de la fin -


20h30, le bus file dans la nuit, c’est déjà le temps des souvenirs mais il nous faut cependant revenir sur les événements marquants de la journée. Tout a commencé ce matin quand notre colosse Arthur s’est mis en tête, louable intention, de faire le ménage dans son sac. Pour cela, il a jugé opportun de le secouer par la fenêtre de l’auberge. Ce n’est pas formidable mais pourquoi pas. Le problème, c’est qu’outre les miettes, il y avait aussi un porte-cartes (d’identité, de paiement, de maladie, que sais-je) qui se retrouve donc perdu dans les buissons qui décorent avantageusement la base des murs du vénérable édifice. Et voilà donc notre Arthur, tel le marcassin, au milieu des fourrés en quête de lui-même. Nous vous laissons imaginer son état quand, victorieux, il est ressorti de l’endroit. Arthur, le prix de l’homme-buisson est pour toi.

La visite du musée se révèle fort agréable. C’est l’avantage du figuratif, ça plaît au jeune, ça ressemble au Louvre, il y a des chefs d’œuvre, bref, c’est formidable.

Une demie-heure de promenade nous conduit vers le centre-ville, là où tout a commencé pour nous ici, où un temps-libre est décrété pour pique-niquer, se livrer aux derniers achats de souvenirs, le tout sous un soleil des plus radieux, mais cela, vous le savez déjà.

Là, petite surprise due à l’imagination fertile de Mme Del Giudice, la suite de notre parcours se fera en métro (U-bahn), petite nouveauté pour certains. On ne perd personne, cela va vite, cela repose les petons, c’est parfait. Profitons-en pour signaler que 45 kilomètres environ ont été parcourus le long des trottoirs munichois et que la semelle gauche des chaussures de Liljana n’y a pas résisté. Mais la jeune, sachant être brave dans l’adversité, n’a pas bronché.

Visite du musée BMW. Bof, disons que s’il y avait eu plus de possibilités d’interaction, c’eût été plus intéressant. Il n’empêche, le passionné de carrosserie y aura trouvé son compte.

Un saut de puce avec erreur de GPS intégrée plus tard, nous conduit au pied de l’impressionnante tour olympique et ses 291 mètres de haut. Évidemment, un ascenseur des plus puissants nous permet de parvenir à son sommet sans trop d’efforts et de profiter du spectacle de la ville qui s’étale sous le regard impassible des Alpes enneigées. Selfies, selfies, selfies. Ah ! Tiens, il y a aussi le stade olympique et sa singulière architecture. Petite promenade dans le parc au soleil couchant sous les cerisiers du Japon (l’application de M. Bès est formelle) en fleurs en direction du restaurant. Si cela ne sent pas le voyage qui se termine en beauté, cela y ressemble furieusement.

Notre colonne se traîne jusqu’au restaurant. Certains petits corps n’en peuvent plus.

Au moment du repas, rien à signaler sinon la gentillesse de l’accueil et la confirmation que le jeune Tristan mérite largement son prix Tête de Linotte du plus étourdi puisque il s’approprie, sans malice aucune, j’insiste, le plat choisi par M. Bès. Signalons que l’enfant a oublié par deux fois son sac à dos sur les marches des sites visités au cours du séjour. Bravo l’artiste.

Le bus est là. Passage par les toilettes, un joli vomi bien vert et hop, nous partons avec, cadeau du restaurateur, un joli paquet de papier absorbant pour nettoyer les éventuels reflux du chérubin dérangé. Un accueil formidable je vous dis.

Dans le bus, le jury professoral remet le prix du GPS à Hugo F. pour l’ensemble de son œuvre tandis que le concours du crayon se révèle un peu décevant. Le groupe qui a réussi à obtenir une rose l’emporte à l’unanimité. Bravo à lui.

La suite, plus tard.


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